Création des nouveaux genres musicaux en Côte d’Ivoire !
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Création musicale ivoirienne au 21e siècle
« Danser, mais aussi faire danser le monde ». Tel est le leitmotiv des artistes ivoiriens qui s’attèlent à redonner à leur pays la lumière qu’elle mérite. Et si pour certains, la musique est un divertissement, pour d’autres, il s’agit d’un art que l’on assimile à des groupes, des communautés. Depuis la nuit des temps, cet art s’inscrit dans les us et coutumes des Ivoiriens. Cela concourt à un mélange des rythmes traditionnels et ceux contemporains, donnant naissance à de nouveaux genres.
En Côte d’Ivoire, la musique est un moyen d’expression
La musique est restée pendant longtemps une forme de communication, surtout dans la société africaine. Elle est le reflet de la structure socio-économique dans laquelle l’on évolue. Et quand on jette un œil à l’histoire de la Côte d’Ivoire, on se rend assez vite compte que la création musicale est en harmonie avec l’histoire du pays. Alors qu’elle s’offre au monde comme un moyen de divertissement, elle en devient également un excellent moyen de sensibilisation et de conscientisation.
D’ailleurs, on se rend compte que la diversité des genres musicaux influence énormément la création musicale ivoirienne. Au-delà du fait qu’elle est un moyen de promotion des valeurs du pays, elle représente le porte-étendard de leur patrimoine culturel. Aujourd’hui, la jeunesse ivoirienne s’essaie à toute sorte d’activités comme la création de comptes de jeux sur le site officiel de Melbet en Côte d’Ivoire, pour ensuite en faire la promotion. Cette alternative ouvre des portes insoupçonnées sur les opportunités que le bookmaker apporte en tant que source de revenus passive. Grâce à leur implication, ils s’ouvrent des chemins de partenariat pouvant ainsi les aider dans le financement de leurs différentes activités.
L’évolution de la musique ivoirienne
La musique ivoirienne a évolué avec l’histoire du pays. De l’indépendance du pays à nos jours, elle a connu plusieurs périodes musicales. Mais certains styles ont plus marqué les Ivoiriens que d’autres.
Le Zouglou
Le Zouglou fait son apparition vers les années 1990 en milieu estudiantin. Ce genre musical était à la fois une source de distraction, mais également un moyen d’expression. À l’époque, il était la représentation du désespoir, mais exprimait également la liberté de la jeunesse. On peut d’ailleurs souligner le succès de l’artiste Didier BILE qui en était l’un des précurseurs.
Le Mapouka,
À l’image du Zouglou, le Mapouka est un moyen d’expression traditionnel. Il était le symbole de la séduction et de la fertilité chez la femme. Il fit son apparition à un moment de rupture où la Côte d’Ivoire avait besoin de répit, face à l’angoisse des politiques. S’inscrivant dans un phénomène d’opposition, cette danse traditionnelle qui autrefois attirait les foules devient un phénomène d’exhibition. Sous un mouvement contestataire, elle revient aux fondamentaux et est très vite adoptée par les Ivoiriens et fait même figure de patrimoine culturel.
Le coupé-décalé
Propulsé par le « mouvement des faroteurs ou de la JetSet » dans les années 2000, le coupé-décalé est devenu très vite un phénomène de mode. Alors que la diaspora ivoirienne mettait l’ambiance dans les boîtes de Paris, le coupé-décalé prend vie comme un style de vie avant de devenir un style musical. Ramené en Côte d’Ivoire durant la guerre civile, il est devenu un phénomène culturel en Afrique de l’Ouest où beaucoup de jeunes tentent de l’adopter. Mais c’est surtout d’abord avec Douk Saga ou encore Lino Versace qu’il prend vie. Ensuite, ce sera au tour de Dj Arafat que le coupé-décalé connaîtra un franc succès.
L’influence de la musique contemporaine dans la création musicale ivoirienne
La musique ivoirienne a longtemps été favorisée par les nouveaux courants musicaux. Même si elle reste accrochée aux genres traditionnels, elle s’appuie sur ceux-ci pour créer des rythmes et des mélodies uniques. Et en dehors du coupé-décalé qui trouve sa place dans l’univers de la musique moderne ivoirienne, d’autres genres populaires prennent également vie dans le catalogue musical assez riche du pays. Il s’agit entre autres de :
- Le reggae ivoirien tire son inspiration du reggae jamaïcain. Ce style de musique intègre parfaitement les rythmes traditionnels de la Côte d’Ivoire tout en respectant le formalisme imposé par le reggae d’origine. Le reggae ivoirien doit sa popularité à des artistes comme Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly. Chacun, à son époque, a su revitaliser ce style de musique.
- Afrobeat : C’est le style de musique que l’on associe généralement à la danse et à la fête. Il tire ses racines de la musique occidentale, à laquelle sont associés les rythmes traditionnels africains.
- Afrotrap : plus récent que les précédents styles musicaux, l’afrotrap est un mélange de plusieurs genres. Il doit sa popularité à la diaspora ivoirienne.
Promotion des nouveaux genres musicaux : rôle de la technologie
Avec une population assez dynamique, la Côte d’Ivoire fait partie des rares pays d’Afrique francophone ayant un énorme potentiel musical. Avec des rythmes fortement influencés par les musiques des autres pays, elle s’inscrit comme un outil d’expression et bénéficie du soutien de l’Etat pour son développement. Cependant, il n’y a pas que ça.
Grâce à internet, la musique ivoirienne traverse les frontières. Mieux, avec l’apport des réseaux sociaux, les différents genres musicaux ivoiriens s’exportent plus facilement. Les plateformes de streaming ainsi que les applications musicales sont également devenues d’excellents moyens de diffusion de ces genres.